Si vous ne voyez pas ce message, visualisez-le sur votre navigateur

Parutions

Choné A, Hajek I., Hamman P., Guide des Humanités environnementales, Presses universitaires
du Septentrion, coll. environnement et société, 2016

L'ampleur des changements environnementaux est aujourd’hui bien établie. Face à cette situation inédite dans l’histoire de l’humanité, quels « cadres » et catégories mobiliser pour penser ces bouleversements et guider l’action ?
La mise en évidence de l’origine humaine de ces changements et la critique du dualisme Nature/Culture ont conduit à souligner les limites d’approches strictement scientifiques et techniques. C’est pourquoi le présent guide propose un état inédit et original des savoirs des Lettres et Sciences Humaines et Sociales sur la nature. Il rassemble les travaux de spécialistes (civilisation, ethnologie, géographie, histoire, littérature, philosophie, psychologie, sociologie, science politique, urbanisme…) afin de montrer comment l’idée de nature, dans les défis qu’elle adresse aux sociétés contemporaines, reconfigure les cadres de pensée, les disciplines et leurs objets pour produire de nouveaux champs de questionnements et de pratiques qui marquent l’émergence des Humanités environnementales.

 

 

DUBOIS Vincent, avec la collaboration de Victor LEPAUX et traduit par Jean-Yves BART, Culture as a Vocation. Sociology of career choices in cultural management, Routledge, 2015, 146 p.

Vocational occupations are attractive not so much for their material rewards as for the prestige and self-fulfillment they confer. They require a strong personal commitment, which can be subjectively experienced in terms of passion and selflessness. The choice of a career in the cultural sector provides a good example of this. What are the terms of this calling? What predisposes individuals to answer it? What are the meanings of such a choice? To answer these questions, this book focuses on would-be cultural managers. By identifying their social patterns, by revealing the resources, expectations and visions of the world they invest in their choice, it sheds new light on these occupations.

 

 

 

 

 

 

HAJEK Isabelle, HAMMAN Philippe, LEVY Jean-Pierre, De la ville durable à la nature en ville, Septentrion, 2015, 318 p.

Les projets de « ville durable » se sont aujourd'hui multipliés à travers le monde. Comment interpréter cet engouement généralisé ? Est-ce une nouvelle façon de concevoir les relations entre sociétés urbaines et environnements naturels ?
Dans un contexte d'accélération de l’urbanisation, plutôt que d’acter l’inauguration de nouvelles politiques urbaines, la nécessité d’une analyse des pratiques, représentations et discours de la durabilité urbaine, assortie d’un recul critique s’imposent. C’est l’objectif de cet ouvrage. Il rassemble les travaux actuels de spécialistes en géographie, sociologie et urbanisme, ainsi qu’en architecture, agronomie, lettres, paysagisme, et interroge les dynamiques socio-spatiales de diffusion et de traduction du mot d’ordre désormais mondial de « durabilité urbaine », sur des aires différenciées, en conjuguant les regards « macro » et « micro ».

 

NDIAYE Ndeye Dieynaba, Droits fondamentaux des étrangers en centre de rétention. Deux exemples européens : le CRA (Paris) et le CIE de Via Corelli (Milan), L'Harmattan, 2015.

Ce livre analyse le respect des droits fondamentaux des migrants irréguliers placés en rétention. Il étudie cette application effective dans les deux plus grands centres de rétention en France et en Italie selon une approche comparée. Les questions relatives aux conditions de rétention dans les systèmes nationaux y sont explicitées ainsi que l'évolution de l'ordre juridique de la rétention selon le système européen de protection des droits fondamentaux.

 

 

BEAUPRÉ Nicolas, JONES Heather et RASMUSSEN Anne (dir.), Dans la guerre 1914-1918. Accepter, endurer, refuser, Paris, Les Belles Lettres, septembre 2015.

La dichotomie entre « consentement » et « contrainte » a pris une certaine importance dans les débats récents portant sur l'expérience des sociétés pendant la Première Guerre mondiale. Cet ouvrage a pour ambition de reformuler la problématique de l’engagement des populations dans le conflit à travers une approche renouvelée. Il dépasse les oppositions trop rigides entre consensus sur la guerre et rejet de celle-ci, considérant que les populations, tant civiles que militaires, ne se réduisent pas à des éléments passifs mais gardent leur capacité de réaction autonome. Aussi propose-t-il une terminologie ternaire pour aborder les expériences des peuples en guerre – accepter, endurer, refuser. Le terme moyen, « endurer », permet d’explorer toute la complexité d’un conflit qui défie les prévisions et dont le prix en vies et souffrances remet en cause la question du rapport entre les fins et les moyens. Il ne s’agit pas, toutefois, de présenter une évolution successive d’un terme à l’autre – de l’acceptation à l’endurance, avant d’en arriver au refus. Car tout dépend des multiples sens assignés à chaque comportement, et du chevauchement possible des différentes réactions que suscite la confrontation à la guerre.

 

CHRISTEN Guillaume, HAMMAN Philippe, Transition énergétique et inégalités environnementales : énergies renouvelables et implications citoyennes en Alsace, Strasbourg, Presses universitaires de Strasbourg, collection « Études alsaciennes et rhénanes », 2015.

La transition énergétique constitue un symbole fort de la lutte contre le réchauffement climatique. À partir du cas alsacien, nous abordons ici le développement actuel des énergies renouvelables comme analyseur des registres à succès de la « transition » et du « développement durable », et de ce qu'ils signifient concrètement pour des citoyens et des habitants sensibles aux menaces pesant sur leur environnement direct et sur la planète, mais dont les capacités à agir sont souvent contraintes par ceux-là mêmes – décideurs, techniciens, associatifs spécialisés… – qui construisent l’énergie comme un bien commun.
Les auteurs proposent ici une réflexion de large portée en sociologie de la ville et de l’environnement, en même temps qu’une plongée vivante dans les défis actuels de l’urbanisme et de l’aménagement.
 

 

La première décohabitation, la fin des études, l’entrée sur le marché du travail, la mise en couple et la maternité sont reconnues comme des étapes à forte valeur symbolique dans le processus de transition vers l’âge adulte. Si les travaux sur le sujet sont nombreux, plus rares sont ceux qui analysent les particularités des jeunes reconnus handicapés à la suite à d’une déficience, d’un trouble psychique et/ou d’apprentissage. L’ambition de ce numéro est d’étudier les conditions de transition vers l’âge adulte des jeunes adultes handicapés et de cerner les dynamiques de vulnérabilisation qui participent au processus de production du handicap, dix ans après la promulgation de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.

 

Toutes les publications