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Édito
Au terme de l’année 2016, je me réjouis de l’implication permanente et soutenue de l’ensemble des membres de SAGE, qui continuent à développer des recherches d’ampleur, marquées par l’internationalisation, l’interdisciplinarité et une solide pratique de l’enquête en sciences sociales.
L’internationalisation est aussi bien visible dans les objets de recherche qui dépassent les cadres nationaux (champ du pouvoir européen, transnationalisation des élites, circulation des modèles d’action publique, analyse comparée de villes en décroissance, développement durable transfrontalier, politique globale de santé…) que dans les collaborations scientifiques et les sources de financement (Conseil européen de la Recherche – ERC–, programmes INTERREG, CIERA, fondations allemandes…) qui deviennent de plus en plus importantes pour notre activité de recherche dans un contexte où les financements nationaux sont réduits.
L’interdisciplinarité n’est pas un vain mot à SAGE. Elle est le résultat d’une politique scientifique volontariste qui s’est appuyée d’abord sur les collaborations existantes entre différentes disciplines des sciences sociales (sociologie, démographie, ethnologie, science politique, droit, géographie humaine, histoire des sciences, sciences de l’information et de la communication…) puis sur des liens privilégiés avec des composantes de l’Université de Strasbourg, comme la Faculté de médecine pour le domaine de la santé ou encore le Centre universitaire d’enseignement du journalisme pour l’appréhension médiatique de l’actualité européenne (web-documentaire et docu-fiction radiophonique).
Quant aux méthodes d’enquête, la spécificité distinctive de SAGE est de fonder ses travaux sur des enquêtes empiriques, alliant méthodes qualitatives comme quantitatives. A cet égard, il faut saluer la mise en place d’une plateforme universitaire des données à la Maison Interuniversitaire des Sciences de l’Homme d’Alsace (MISHA) qui permet aux chercheurs d’avoir un accès facilité et documenté aux données quantitatives issues de la statistique publique. Cet outil, combiné à un savoir-faire critique de sciences sociales dans le maniement et l’analyse des données massives, permettra aux chercheurs, enseignants-chercheurs, ingénieurs et doctorants de SAGE de développer encore davantage la dimension empirique des recherches menées au sein de notre laboratoire.
Cette nouvelle lettre d’information vous propose un aperçu significatif de ces trois dimensions, caractéristiques des activités de recherche menées à SAGE.
Hélène MICHEL
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