Le kick off de lancement du projet INTERREG VI Upper Rhine Sustainable Food se tiendra Salle de...
Aaron V. Cicourel : Actualité d’un héritage scientifique singulier (1928-2023)Journées d'étude...
Les 4-6 décembre prochain auront lieu les 7ème Doctoriales francophones en Sciences sociales de...
Programme du séminaire d’anthropologie diachronique (ethnologie et archéologie) interdisciplinaire...
" Du 25 au 27 septembre 2024, le SAGE organise ses 3 journées de rentrée : les PasSAGEs de rentrée...
Retrouvez Morgane Le Boulay et Céline Monicolle dans le magazine Savoir(s) de l'université de...
Titre : La santé des données. Enquête sur un travail hospitalier de production, de contrôle et de...
La famille indivise dans l’Inde contemporaineUne approche démographique et spatiale La soutenance...
Réunis dans le cadre de l’AG extraordinaire du laboratoire SAGE du 12 avril 2024, les membres...
Une programmation ouverte au public : demandez le programme ! Et l'affiche qui annonce les...
Depuis 2011, la plateforme MedFilm, hébergé par l'Université de Strasbourg, offre aux chercheurs,...
Participants au SAGE : Sébastien Michon, Hélène Michel, Marine de Lassalle, Vincent Lebrou, Karim Fertik et Jérémy Sinigaglia
Alors que les discours sur la « crise de l’Europe » se font de plus en plus virulents dénonçant une Europe « en panne » et « impuissante » face aux grands défis économiques et politiques (crise économique suite à la crise financière de 2008, Brexit et menace de Grexit, remise en cause du TAFTA…), force est de constater que les processus d’européanisation, loin de disparaître, sont toujours à l’œuvre. Mieux, ils peuvent exister dans des domaines qui ne relèvent pas nécessairement des compétences de l’Union européenne, qui renvoient parfois à l’Europe du Conseil de l’Europe ou qui donnent lieu à des coordinations de politiques nationales.
C’est le cas de l’emploi, de la protection sociale, de la culture ou encore du sport qui connaissent des formes d’européanisation pas toujours bien identifiées ni appréhendées avec des outils scientifiques pertinents. Cette difficulté renvoie d’une part à la difficulté de penser l’Europe et ses effets économiques et sociaux en dehors des processus de décision bruxellois, d’autre part à un prisme d’analyse qui soumet ces processus à des questions disciplinaires, certes pertinentes mais pas toujours adaptées pour répondre à des enjeux plus généraux.
Dans ce contexte, une perspective interdisciplinaire est fructueuse, soucieuse d’analyser non pas tant la « solution » à un « problème » donné mais la conduite de l’action publique en étudiant les acteurs (experts, agents de l’administration nationale et européenne, partenaires sociaux européens, organisations syndicales et professionnelles nationales, lobbyistes, parlementaires…) investis dans ces processus, les instruments mobilisés (dispositions juridiques, moyens financiers, indicateurs, ou encore des formes de contrôle et d’évaluation) dans des lieux variés de décision, de négociation et/ou de coopération.