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MUT’Action : Mutation et Urbanisme Tactique en Action. Transition des mobilités par l’urbanisme tactique : un enjeu de résilience pour les villes intermédiaires de la Région Grand-Est : Reims, Mulhouse, Nancy (2020-2022) – État et Région Grand Est.
Sous la responsabilité de Philippe Hamman, SAGE participe au projet de recherche partenarial « MUT’Action : Mutation et Urbanisme Tactique en Action » (2020-2022) porté par Céline Burger (URCA) et associant les Universités de Reims et Strasbourg. Ce projet fait partie des 15 lauréats de l’appel à projets 2020 « Résilience Grand Est » : https://www.grandest.fr/wp-content/uploads/2020/07/laureatsresiliencege.pdf, appel partagé Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche / Région Grand Est post-covid 19 : https://www.grandest.fr/wp-content/uploads/2020/05/05-06-20-lancement-appel-a-projet-resilience.pdf.
Le projet a également été labellisé en juin 2020 comme projet d’innovation partenariale par le Pôle Véhicule du Futur (https://www.vehiculedufutur.com/fr/a-propos-du-pole.html).
Il interroge les actions d’urbanisme temporaire post-covid et leur gouvernance en matière de mobilités dans les aires urbaines de Mulhouse, Nancy et Reims.
Budget : 150 000 €
Le projet MUT’Action vise à analyser et repenser les mobilités suite à la crise de la COVID-19 pour interroger la capacité de résilience des territoires. L’étude se focalise sur trois villes intermédiaires de la Région Grand Est, particulièrement touchées par la crise sanitaire : Mulhouse, Reims et Nancy. L’objectif est de réexaminer les comportements et conditions d’appropriation des modes de mobilité au regard d’une nouvelle tendance dans la manière de concevoir la ville : l’urbanisme tactique, qui consiste, par des actions rapides sur l’espace, à transformer les usages de la ville. Dans le contexte d’urgence sanitaire prégnant en 2020, la transition des mobilités comme réponse immédiate à la crise représente un enjeu de résilience important pour les territoires. L’engouement médiatique pour le sujet atteste des changements rapides survenus, en termes d’urbanisme tactique : près de mille kilomètres de pistes cyclables temporaires ont été mises en place pour le déconfinement (La gazette des communes, 20.05.2020), aménagements que l’État souhaite aider à pérenniser (Conférence de presse d’Élisabeth Borne, 29.05.2020). La promotion des mobilités actives apparaît, pour les pouvoirs publics, comme une réponse à la demande de nouveaux modes de déplacement suite à la crise sanitaire. Cependant, ces changements souhaités s’accompagneront-ils de changements de pratiques sur le moyen-long terme ? Il convient de s’interroger sur les impacts de la crise en termes de mobilité et sur les changements d’usages et de pratiques qu’elle a pu et pourra provoquer, par rapport à un objectif affirmé de transition vers des mobilités urbaines durables renforçant la résilience territoriale. Le moment d’urgence particulier de la COVID-19 a conduit l’action publique à se saisir de cet urbanisme tactique, par des interventions rapides, à faibles coûts, sur la voirie. L’intérêt du projet MUT’Action est de faire l’analyse de ces expérimentations, de leur inclusion dans des stratégies de mobilités et de résilience plus globales et d’identifier si elles peuvent permettre de redessiner la ville sur le long terme.