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Christian de Montlibert,
2019, éditions du Croquant, collection Dynamiques socio-economiques, 342p.
Les dirigeants de l’économie capitaliste s’efforcent depuis quarante ans de saper les bases d’un système social de sécurité face aux aléas de l’existence.
Les luttes sociales ont permis de construire un ensemble de mesures dont une propriété collective pour faire face aux risques maladie et vieillesse, un droit au travail, mais aussi un droit du travail protecteur des salarié·e·s, des revenus assurés pour les plus démunis, une protection contre le licenciement et le chômage, une politique du logement, etc. Certes, le système était insuffisant, inégalitaire, mais il n’en a pas moins permis une amélioration des conditions d’existence. Tout ceci est mis à mal. Les salarié·e·s par leurs luttes ont enrayé le processus de destruction ; ils ont obligé les gouvernements à revenir sur des mesures prévues, ou, au moins, à composer. Pour en finir avec ces résistances et imposer enfin l’utopie néolibérale d’individus cherchant à maximiser leurs intérêts, celle d’une société, en somme, sans collectifs et sans solidarités, il reste aux dominants à modeler les consciences en transformant les systèmes éducatifs et si cela ne suffit pas à susciter la peur. C’est cela que ce livre décrit.
Lien vers le site de l'éditeur.
Avant-propos
Introduction : Science et société à l’épreuve du néolibéralisme
Première Partie. La Désindustrialisation
Chapitre I : La fermeture d’entreprises textiles dans les Vosges
Résistances dans une population désorientée
Conclusion
Chapitre II : Le grand coup. La fin de la sidérurgie
Manifestations et violences à Longwy – 1979
Chapitre III : Faire Groupe. Appartenance, croyances et conscience partagée de l’exploitation ?
Des mots et des images ; les pratiques sociales de mobilisation collective
Le travail d’appareil
Protéger les réseaux de mobilisation
Deuxième partie. La financiarisation
Chapitre I : Le chômage de masse :
un processus de décivilisation
Les difficultés d’une mobilisation unitaire
Chapitre II : La fragmentation d’un monde salarié
sur la défensive
Une division du travail transformée
Conclusion
Chapitre III : La lutte entre les territoires et l’éloge de l’identité
La célébration de la région par la presse lorraine
L’affaire du synchrotron en Alsace
Troisième partie. La politique de managérialisation
La constitution européenne : un traité de droit des affaires
Chapitre i : Un dernier sursaut le mouvement social de décembre 1995
Le capital économique retrouve sa place
Chapitre II : Managérialisation, marchandisation et professionnalisation
La production du savoir mise en question
Chapitre III : Résistances universitaires, « La parole fait le mur »
La poursuite inexorable de la managérialisation
Conclusion : La violence d’État