Organisé par Vincent Dubois, Arthur Morenas et Melaine Robert Joan Cortinas Muñoz, Franck Poupeau,...
Alexandra Roux Post-doctorante, IRIS, Aix-Marseille Université, CERMES 3 Pilule, défaire...
PRÉSENTATIONPourquoi faut-il lire Alain Testart ?... Tout un programme. Et quel programme ! Cette...
William Acker (délégué général de l'association nationale des gens du voyage citoyens) « Les gens...
Les politiques économiques au Pérou. Fondements sociohistoriques du « modèle péruvien ». Le Jury...
Note IPP n°87 - février 2023Sébastien Michon, Louis Casenave dit Milhet, Étienne Ollion, Gaston...
Retrouvez Elisabeth Lambert dans les DNA. « L’alimentation est un sujet qui par excellence entre...
Regards sociologiquesLa revue Regards sociologiques consacrera son numéro 61 à paraitre au premier...
Julie Sedel inaugure une nouvelle émission du site Arrêt sur images, site dédié à l'actualité et la...
France culture Émission« Culture Monde ».Série « La tentation de l'occulte » dans le cadre de la...
Nicolas Cauchi-Duval, Vincent Béal et Max Rousseau, « La décroissance urbaine en France : des villes sans politique », Espace populations sociétés [En ligne], 2015/3-2016/1 | 2016, mis en ligne le 20 mars 2016, consulté le 03 janvier 2017. URL : eps.revues.org/6112 ; DOI : 10.4000/eps.611
En France, 20 % des aires urbaines subissent actuellement une décroissance démographique. Moins importante que dans d’autres pays occidentaux, la décroissance des villes connaît néanmoins des causes et des manifestations similaires. Elle concerne notamment des catégories sociales spécifiques et participe à un processus de paupérisation des villes concernées. Pourtant, contrairement aux États-Unis ou à l’Allemagne par exemple, il n’existe pas en France de politiques nationales à destination de ces villes. Cet article explore les causes et les conséquences de cette mise sous silence de la décroissance urbaine, en analysant d’abord le déclin démographique des villes de France métropolitaine à l’échelle de la commune, puis en s’attardant sur deux cas spécifiques : Saint-Étienne et Roubaix. Ces études de cas nous permettent de démontrer qu’en l’absence d’une stratégie nationale de traitement du déclin urbain, la concurrence intercommunale au sein d’une même aire urbaine contribue à renforcer l’orientation entrepreneuriale et « mainstream » des politiques urbaines et limite la conception de politiques « alternatives » spécifiques.