Les “Outre-mers” sont confrontés de manière récurrente à des crises où problématiques sociales,...
Les 4-6 décembre prochain auront lieu les 7ème Doctoriales francophones en Sciences sociales de...
Programme du séminaire d’anthropologie diachronique (ethnologie et archéologie) interdisciplinaire...
Concours CNRS Le laboratoire accueille chaque année de nouveaux membres par voie de concours via...
" Du 25 au 27 septembre 2024, le SAGE organise ses 3 journées de rentrée : les PasSAGEs de rentrée...
Retrouvez Morgane Le Boulay et Céline Monicolle dans le magazine Savoir(s) de l'université de...
Titre : La santé des données. Enquête sur un travail hospitalier de production, de contrôle et de...
La famille indivise dans l’Inde contemporaineUne approche démographique et spatiale La soutenance...
Réunis dans le cadre de l’AG extraordinaire du laboratoire SAGE du 12 avril 2024, les membres...
Une programmation ouverte au public : demandez le programme ! Et l'affiche qui annonce les...
Maître de conférences en science politique
Responsable pédagogique du Master 2 « Politique et gestion de la culture »
Responsable pédagogique par intérim du Master 1 « Science politique »
Co-rédacteur en chef de la revue Biens symboliques / Symbolic Goods
Axe 5
Recherches en cours
1) La diffusion de l'éthos managérial. De l'économicisation des politiques culturelles à la rationalisation des pratiques des agents du champ artistique (recherche personnelle - délégation CNRS 2021-2022)
Ce projet de recherche prend pour objet la diffusion de l’éthos managérial à partir d’enquêtes de terrain situées dans le champ de l’action publique culturelle (Dubois 1999) et dans le champ artistique (Bourdieu 1992). La question de recherche peut être formulée simplement : comment les politiques (publiques) transforment les dispositions de leurs destinataires ? Il s’agira de mettre en lien la redéfinition contemporaine des politiques culturelles, amorcée dans les années 1970, et la transformation des pratiques des agents du champ artistique, en particulier les artistes du spectacle vivant et des arts visuels. L’hypothèse défendue est que le « tournant économique » (Dubois, Bastien, Matz, & Freyermuth 2012) de l’action publique culturelle à tous les niveaux de l’État a contribué à reconfigurer le champ artistique et à « travailler » les dispositions des agents : agents administratifs des services culturels des collectivités, intermédiaires du travail artistique (chargés de production, de diffusion, etc.) et artistes, dans les domaines du spectacle et des arts visuels. Ainsi, pour accéder aux ressources efficientes et vivre de leur métier en maintenant une forme, même minimale, d’aspiration à la reconnaissance voire à la consécration, les artistes sont contraints d’acquérir des connaissances en gestion, de mobiliser des intermédiaires professionnels du travail artistique, de rationaliser leur activité en usant de diverses techniques managériales, etc. En pratique, ils sont conduits à se comporter comme des entrepreneurs de leur propre carrière. Ce nouvel impératif, valorisant les « conduites stratégiques » et impliquant l’acquisition de « dispositions rationnelles » (Bourdieu 2017), engendre un renforcement des inégalités de carrière (de classe et de genre notamment) au sein des professions artistiques.
2) POP-in-EAC : Production des POlitiques Publiques en Éducation Artistique et Culturelle »
Projet inter-msh
Responsables scientifiques : Jérémy SINIGAGLIA et Marie-Pierre CHOPIN (CeDS, Université de Bordeaux)
Ce projet de recherche interdisciplinaire propose de retracer la sociogenèse et les transformations des politiques d’éducation artistique, portées conjointement par le ministère de l’éducation nationale et le ministère de la culture depuis leur émergence dans les années 1970. La recherche consistera à mettre en relation les politiques (leurs orientations, les objectifs assignés, etc.) avec l’ensemble des agents impliqués dans cette production : élites politiques, agents de l’administration et membres des cabinets ministériels de l’éducation et de la culture mais aussi militants de l’éducation populaire, artistes, pédagogues, chercheurs, etc. L’hypothèse centrale de cette recherche est que l’évolution des politiques d’éducation artistique traduit un double processus de dépolitisation (disparition progressive de la visée d’émancipation collective) et d’individualisation (recentrage sur les « compétences » individuelles) des effets attendus par la diffusion des arts et de la culture à l’école. L’enquête reposera principalement sur l’exploitation d’archives officielles (administration des ministères de la culture et de l’éducation et leur cabinet) et la passation d’une série d’entretiens (avec des acteurs politiques nationaux et régionaux, experts mobilisés dans la production des politiques, responsables des actions d’éducation artistique dans les établissements culturels régionaux).
Mots-clés :
Séminaires :
Présentation et comptes rendus disponibles sur le Carnet de la revue Biens symboliques / Symbolic Goods :
Présentation du séminaire, par Marie-Pierre Chopin et Jérémy Sinigaglia
Compte rendu de la séance #1 : "Prolégomènes pour un dialogue sur l’art et l’éducation", par Joris Cintéro.
Compte rendu de la séance #2 : "La formalisation des pratiques culturelles et de leurs formations", par Marie-Pierre Chopin et Jérémy Sinigaglia
Compte rendu de la séance #4 : "L'évaluation de l'éducation artistique et culturelle", par Marie-Pierre Chopin et Jérémy Sinigaglia
Ouvrages
Articles
Chapitres d’ouvrages
Rapports de recherche
Comptes-rendus et notes critiques
(sélection 2011-2019)
2019, discussion des trois communications du symposium consacré aux politiques d’éducation artistique et culturelle au congrès de l’AREF (sciences de l’éducation), Université de Bordeaux, 3-6 juillet.
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne : Sociologie du travail (M1 Droit Social, CM 36h 2013)
IEP de Strasbourg : sociologie des professions artistiques / Sociologie de la culture (M2 PGC et SSP, CM 6h 2012) ; Sociologie politique (2ème année IEP et M1 sciences politiques, CM/TD, 37,5h, 2005-2007)
Université de Lorraine : introduction à la science politique (L1, CM, 28h), sociologie de l’emploi (L3, CM/TD 12h), sociologie des politiques sociales (L3, CM/TD 24h), sociologie des professions (L3 TD 12h), sciences économiques et sociétés (L1, CM, 20h).