Programme du séminaire d’anthropologie diachronique (ethnologie et archéologie) interdisciplinaire...
Séminaire " Cancers, santé et populations : terrains et recherches dans les Outre-mers" Les...
Les 4-6 décembre prochain auront lieu les 7ème Doctoriales francophones en Sciences sociales de...
Concours CNRS Le laboratoire accueille chaque année de nouveaux membres par voie de concours via...
" Du 25 au 27 septembre 2024, le SAGE organise ses 3 journées de rentrée : les PasSAGEs de rentrée...
Retrouvez Morgane Le Boulay et Céline Monicolle dans le magazine Savoir(s) de l'université de...
Titre : La santé des données. Enquête sur un travail hospitalier de production, de contrôle et de...
La famille indivise dans l’Inde contemporaineUne approche démographique et spatiale La soutenance...
Réunis dans le cadre de l’AG extraordinaire du laboratoire SAGE du 12 avril 2024, les membres...
Une programmation ouverte au public : demandez le programme ! Et l'affiche qui annonce les...
Alexandra Roux
Post-doctorante, IRIS, Aix-Marseille Université, CERMES 3
Pilule, défaire l’évidence ? La construction d’une norme de prescription pilulocentrée en France (1960-2000)
La pilule contraceptive, commercialisée dès 1960 aux États-Unis, n’est rendue accessible en France à large échelle qu’à partir des années 1970. Très vite pourtant, cette méthode devient centrale dans le paysage contraceptif français, et dans les pratiques de prescription, qui la consacrent comme la meilleure méthode, au point que son recours face figure d’évidence pour les professionnel·les comme pour les personnes qui l’utilisent. Comment expliquer une telle centralité de la pilule en France ? À partir d’un travail de thèse récemment publié (Pilule : défaire l’évidence, Paris, éditions MSH, 2022), cette présentation explore le rôle de deux types d’acteurs dans la construction d’une norme de prescription pilulocentrée en France : d’un côté, les expert·es médicaux·ales, qui définissent une hiérarchie entre les méthodes qu’ils et elles consolident à la fin des années 1970 ; de l’autre, les industries pharmaceutiques, qui focalisent de plus en plus leurs efforts promotionnels sur ces produits, qu’elles identifient comme les plus rentables.