« GERIHCO : 20 ans d’un programme de recherche sur l’érosion des sols en Alsace » Les coulées...
Cette journée est organisée dans le cadre du projet Indisciplinaire "Les subversions du droit :...
Une conférence scientifique en sciences sociales sur les politiques de gestion des risques liés à...
Réunis dans le cadre de l’AG extraordinaire du laboratoire SAGE du 12 avril 2024, les membres...
Une programmation ouverte au public : demandez le programme ! Et l'affiche qui annonce les...
Depuis 2011, la plateforme MedFilm, hébergé par l'Université de Strasbourg, offre aux chercheurs,...
Le colloque aura lieu le 20 et 21 septembre 2023 à Strasbourg. Les propositions de communications...
CNRS Éditions mars 2024
ISBN 978-2271144836, 412 pages
Cet ouvrage, tiré de mon HDR, s'intéresse à l'ordonnance de protection, un dispositif judiciaire devant permettre aux juges aux affaires familiales d'intervenir en urgence dans des situations de violence au sein des couples, sans qu’il soit nécessaire pour les victimes d'avoir à porter plainte ou à engager une procédure pénale.
Afin de comprendre pourquoi cet instrument juridique demeure étonnement peu employé, l'enquête rend compte aussi bien de la fabrique de la loi que de sa mise en application.
Croisant archives, entretiens, analyses statistiques et observation d’audiences, le livre revient sur les conditions d’élaboration et de transformation de ce droit à la protection porté par les organisations féministes, avant d’analyser la manière dont les juges s’en sont emparé.es.
Il montre comment l’ordonnance de protection aboutit paradoxalement à instituer un seuil de violence « juridiquement acceptable » dans les couples et comment cela légitime certaines pratiques d’extorsion du consentement féminin et perpétue ainsi la domination masculine.