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Alors que les discours sur la « crise de l’Europe » se font de plus en plus virulents dénonçant une Europe « en panne » et « impuissante » face aux grands défis économiques et politiques (crise économique suite à la crise financière de 2008, Brexit et menace de Grexit, remise en cause du TAFTA…), force est de constater que les processus d’européanisation, loin de disparaître, sont toujours à l’œuvre. Mieux, ils peuvent exister dans des domaines qui ne relèvent pas nécessairement des compétences de l’Union européenne, qui renvoient parfois à l’Europe du Conseil de l’Europe ou qui donnent lieu à des coordinations de politiques nationales.
C’est le cas de l’emploi, de la protection sociale, de la culture ou encore du sport qui connaissent des formes d’européanisation pas toujours bien identifiées ni appréhendées avec des outils scientifiques pertinents. Cette difficulté renvoie d’une part à la difficulté de penser l’Europe et ses effets économiques et sociaux en dehors des processus de décision bruxellois, d’autre part à un prisme d’analyse qui soumet ces processus à des questions disciplinaires, certes pertinentes mais pas toujours adaptées pour répondre à des enjeux plus généraux.
Dans ce contexte, une perspective interdisciplinaire est fructueuse, soucieuse d’analyser non pas tant la « solution » à un « problème » donné mais la conduite de l’action publique en étudiant les acteurs (experts, agents de l’administration nationale et européenne, partenaires sociaux européens, organisations syndicales et professionnelles nationales, lobbyistes, parlementaires…) investis dans ces processus, les instruments mobilisés (dispositions juridiques, moyens financiers, indicateurs, ou encore des formes de contrôle et d’évaluation) dans des lieux variés de décision, de négociation et/ou de coopération.