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Journée d’étude, Lille, 17 janvier 2019
Organisée par le projet ANR EODIPAR, CERAPS/Université de Lille
Marion Carrel (Université de Lille), Anne Clerval (Université Paris Est), Vanessa Codaccioni (Université Paris 8), Jean-Gabriel Contamin (Université de Lille), Antonio Delfini (Université de Lille), Abdellali Hajjat (Université Paris Nanterre), Fabien Jobard (Centre Marc Bloch), Sumbul Kaya (Université d'Istanbul), Michel Kokoreff (Université Paris 8), Olivier Masclet (Université Paris 3), Julien O’Miel (Université de Lille), Guillaume Roux (Université de Grenoble), Julie Sedel (Université de Strasbourg), Julien Talpin (Université de Lille), Sylvie Tissot (Université Paris 8), Karel Yon (Université de Lille).
Les quartiers populaires sont marqués par des périodes de mobilisation intenses, une dynamique associative et des formes d’auto-organisation réelles. S'ils ne peuvent être perçus comme des déserts politiques, force est de constater que l’action collective y demeure faible, fragmentée, contrainte (Hajjat, 2008). Différents facteurs peuvent expliquer ce constat, telles les ressources limitées des acteurs, les divisions touchant les groupes mobilisés ou des répertoires d’action parfois désajustés. Les stratégies de répression, de disqualification et de cooptation mises en œuvre par les pouvoirs publics jouent également un rôle décisif. C’est du moins l’hypothèse que voudrait mettre en discussion cette journée d’étude, par la mise en perspective de recherches portant sur le rôle des acteurs publics, des institutions et tout particulièrement de l’État, dans la domestication des mobilisations issues des quartiers populaires, en France comme ailleurs dans le monde.
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