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Titre :
Science et politique des « soft skills » de l'éducation à l'emploi. Sociologie d'un nouveau motif cognitif international
Jury :
Mme LONCLE Patricia, Professeur, Ecole des Hautes Etudes de Santé Publique
M. NAY Olivier, Professeur, Université Paris 1 Panthéon - Sorbonne
M. ROWELL Jay, Directeur de recherche, Université de Strasbourg
M. BENAMOUZIG Daniel, Chargé de recherche CNRS, Sciences po Paris
Mme GENDRON Bénédicte, Professeur, Université Paul Valéry (Montpellier 3)
Résumé
La thèse étudie les relations entre science et politique à travers l’émergence d’un nouveau concept, celui de « soft skills ». Examinant comment ce motif cognitif se construit et se diffuse à l’échelle internationale en l’espace d’une décennie, elle met en évidence le rôle essentiel d’experts et d’organisations internationales, mais aussi d’entrepreneurs et de réseaux privés. Ces circulations mènent à la convergence progressive des acteurs sociaux autour d’un même raisonnement qui se décline au sein du monde de l’éducation et du monde de l’emploi. Menée en France, la seconde partie de la recherche replace ces évolutions dans une dynamique de recomposition de l’action publique et d’émergence de nouveaux cadres, intimement liés à l’implication croissante de nouveaux acteurs issus de la philanthropie et de l’entrepreneuriat social. Articulée à la promotion du capital humain et de l’économie de la connaissance, justifiée par la stratégie européenne d’éducation tout au long de la vie et d’investissement social, soutenue par la responsabilité sociale revendiquée par certaines entreprises, la valorisation des compétences sociales mène à l’hybridation progressive des politiques et de leurs acteurs. Ces arrangements sont étudiés dans la troisième partie de la thèse, consacrée à l’étude de plusieurs dispositifs éducatifs.