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Sujet : Pour une sociologie de la « maison durable » : entre production d’une offre techno-centrée et vécu des habitants. Projets et acteurs dans les espaces périurbains en Alsace
Composition du jury :
- Philippe Hamman, PR de Sociologie & Urbanisme, Uni. Strasbourg (directeur de thèse)
- Nadine Roudil, PR de Sociologie, ENSA Lyon (rapporteure)
- Jean-Marc Stébé, PR de Sociologie, Université de Lorraine (rapporteur)
- Rémi Barbier, PR de Sociologie, ENGEES, Strasbourg
- Laurence Costes, PR de Sociologie, Université Paris Est
- Nicole Mathieu, Directrice de Recherches émérite en Géographie, CNRS / Université Paris 1
Résumé
En plein essor depuis quelques années, les références au « logement durable » et la constitution d’une offre s’inscrivant dans ses objectifs invitent à analyser les interactions entre le domaine du logement et celui de l’environnement, dans leurs rapports au phénomène urbain et ses évolutions. Cette thèse de sociologie, ouverte à la pluridisciplinarité en sciences sociales (urbanisme et aménagement, ethnologie), retient empiriquement comme cas d’étude la construction de maisons individuelles dans le Grand Est, en Alsace, qui intègrent une réflexion sur la performance énergétique et l’usage de matériaux dits écologiques, en se centrant en particulier sur les espaces périurbains.
L’ambition conjointe de cette recherche est double. D’une part, on se propose d’analyser les modalités de production d’une offre de « maison durable » techno-centrée et adaptée à la focale énergétique des politiques environnementales, à partir d’une enquête auprès de maîtres d’œuvre et constructeurs régionaux, en regard des évolutions des cadres juridiques et des marchés immobiliers nationaux. D’autre part, il s’agit de mettre en lumière, par une ethnographie de terrain et la caractérisation des trajectoires des ménages étudiés, le vécu des habitants, leurs appropriations de la « maison durable » et leurs modes de vie. De façon transversale, la thèse nourrit ainsi une réflexion sur l’injonction à la sobriété énergétique et à la responsabilisation individuelle en questionnant le modèle de « maison durable » et ses effets sur les inégalités socio-spatiales.