Depuis 2011, la plateforme MedFilm, hébergé par l'Université de Strasbourg, offre aux chercheurs,...
Le colloque aura lieu le 20 et 21 septembre 2023 à Strasbourg. Les propositions de communications...
Les travaux de recherches de Julie Sedel sur les dirigeants de presse s'exposent dans les...
Note IPP n°87 - février 2023Sébastien Michon, Louis Casenave dit Milhet, Étienne Ollion, Gaston...
Boelaert Julien, Michon Sébastien, Ollion Étienne
Revue française de science politique, 2018/5 (Vol. 68)
Élections françaises 2017 (2)
pp. 677-802.
DOI : 10.3917/rfsp.685.0777
Les élections de 2017 ont donné lieu à une évolution croisée. D’une part, un renouvellement important de l’Assemblée est venu mettre un coup d’arrêt au processus de professionnalisation de la politique qui avait cours depuis près de quatre décennies. D’autre part, cette ouverture s’est faite vers des segments très spécifiques de la population française. La structure en chiasme de ces évolutions a favorisé les récits partiels qui, souvent avec des intentions partisanes, mettent en avant l’un ou l’autre aspect. À partir d’une enquête extensive et historique sur les parlementaires français depuis les années 1970, l’article met en perspective cette double transformation du champ politique. Il s’attache aussi à en rendre compte. L’arrivée de novices politiques socialement dominants s’est produite à la suite du contournement d’une « file d’attente » qui s’était constituée pour accéder aux fonctions politiques nationales. L’accent mis sur la temporalité permet alors de travailler à nouveaux frais la notion de « filière d’accès à la politique ».