« GERIHCO : 20 ans d’un programme de recherche sur l’érosion des sols en Alsace » Les coulées...
Cette journée est organisée dans le cadre du projet Indisciplinaire "Les subversions du droit :...
Une conférence scientifique en sciences sociales sur les politiques de gestion des risques liés à...
Réunis dans le cadre de l’AG extraordinaire du laboratoire SAGE du 12 avril 2024, les membres...
Une programmation ouverte au public : demandez le programme ! Et l'affiche qui annonce les...
Depuis 2011, la plateforme MedFilm, hébergé par l'Université de Strasbourg, offre aux chercheurs,...
Le colloque aura lieu le 20 et 21 septembre 2023 à Strasbourg. Les propositions de communications...
Maria Bigday
DALLOZ, Collection : nouvelle bibliothèque de thèses
420 p.
EAN 13 : 9782247170432
Préface de Vincent Dubois
À travers l'étude de l'espace de la recherche non étatique en sciences sociales en Biélorussie la thèse revisite la frontière entre la science et la politique et aborde la question de l'engagement intellectuel dans le contexte des transformations postsoviétiques. En 1992, en s'inspirant du modèle des think tanks, des entrepreneurs intellectuels biélorusses ont fondé les premiers instituts privés de recherche.
Le nouveau mode professionnalisé de production intellectuelle est alors conçu comme un instrument de la « désoviétisation » de la science et de la « démocratisation » de la vie politique. Les transformations autoritaires de 1995-1996 ont marginalisé cet espace au sein du champ du pouvoir et ont favorisé sa politisation contestataire. Vers 2006 la quasi-totalité des centres fonctionnaient en dehors des cadres légaux.
La nouvelle génération de chercheurs qui arrive dans les années 2000 contribue à la reproduction du caractère à la fois engagé et professionnel de la recherche non étatique. Un nouveau système de relations entre les agents du champ politique et les think tankers permet à ces derniers de revendiquer les rôles d'« experts indépendants » et d'« intellectuels engagés ».