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Kamala Marius, Maître de conférences HDR à l’Université de Bordeaux Montaigne, Laboratoire UMR LAM, présentera ses derniers travaux sur les villes indiennes : Mesurer et analyser les dynamiques des systèmes de villes : l’exemple de l’Inde.
« Paradoxalement, si près de 377 millions de citadins résident dans près de 7 935 agglomérations, soit un nombre de citadins légèrement supérieur à celui de l’Europe ou des États-Unis, le taux d’urbanisation officiel reste particulièrement faible (31 % en 2011) par rapport à la Chine (52 %) ou au Brésil (84 %). Même si le tropisme rural en Inde a longtemps dominé, tant chez les chercheurs que chez les gouvernants, les villes – notamment depuis la libéralisation économique et la politique de décentralisation entamées au début des années 1990 – sont considérées comme les « moteurs de la croissance indienne », d’autant qu’elles contribuent à hauteur de 60 % du PNB. Même si l’Inde se distingue par l’ancienneté du fait urbain et regroupe aujourd’hui 3 mégapoles de plus de 15 millions d’habitants chacune, ce faible taux d’urbanisation mérite qu’on s’y attarde, d’autant qu’il est au cœur d’un débat méthodologique chez les géographes (K.Marius-Gnanou, F.Moriconi-Ebrard, 2007 ; E.Denis, K .Marius-Gnanou, 2011 ; E.Swerts, D.Pumain, 2013). Au-delà de l’analyse du système urbain relativement équilibré (F.Durand-Dastès, 2003, 2012, 2015) qui prend en compte le processus de métropolisation et l’émergence des villes secondaires (E.Denis, K.Marius-Gnanou, 2011), nous essaierons de dégager les éléments structurants de la morphologie des villes actuelles pour terminer sur les enjeux de la gouvernance urbaine (K.Marius, 2018).